COMMENT CHOISIR VOTRE DIAMANT ?
LES « 4 C »
#1
CARAT – CARATAGE
Le poids n’est pas l’unique critère d’appréciation d’une pierre, il n’en demeure pas moins essentiel. L’unité de mesure de poids du diamant est le carat qui tire son nom de la graine de caroubier qui servait autrefois à peser les diamants. Un carat correspond à 0.20 Gr. Différents critères rentrant en compte dans l’évaluation d’un diamant, deux diamants de même caratage pourront avoir des valeurs très différentes s’ils n’ont ni la même couleur, ni la même pureté, ni la même taille.
#2
COLOUR – COULEUR
Le terme « couleur » peut paraître inapproprié pour un diamant dans la mesure où un diamant est d’autant plus exceptionnel qu’il est blanc. Il existe cependant certaines exceptions à cette règle. Certains diamants de teintes franches et particulières (fancy colors : jaune, rose, …) sont très rares et d’une grande valeur. La couleur d’un diamant est classée et évaluée selon un système normalisé accepté internationalement depuis les années 1950 qui va de D à Z, suivant l’ordre alphabétique ; D signifiant blanc exceptionnel et Z couleur teintée.
#3
CUT – TAILLE
La taille d’un diamant ne renvoie ni à sa forme ni à sa grosseur, mais à la manière dont ce dernier est taillé. Pour un diamant, la taille est essentielle ; elle est garante de son éclat et de sa brillance. Nos diamants sont taillés suivant des critères de proportion très stricts afin d’assurer une brillance optimale et un éclat unique.
#4
CLARITY – PURETE
Les inclusions sont des imperfections naturelles du diamant qui, même si elles sont invisibles à l’œil nu, en altèrent la qualité. La pureté d’un diamant dépend du nombre d’inclusions, de leur taille et de leur position dans ce dernier. La grille de pureté élaborée par les laboratoires de gemmologie (GIA ou bien HRD) permet de classer les pierres de : IF (Internally flawless = Aucun défaut visible) à I3 (Inclusions visibles à l’œil nu). Un diamant est de qualité IF si aucune imperfection n’est visible à la loupe grossissante 10 fois.
L’éthique du diamant naturel
L’éthique et l’écologie sont les deux cordes sensibles sur lesquelles jouent les fabricants de diamants de synthèse.
Depuis quelques mois, il n’y a plus un salon, plus une conférence sur le luxe qui n’aborde le thème de l’éthique. Le diamant de synthèse fait bien entendu partie des sujets traités, laissant libre tribune aux marques ravies de faire la promotion de leurs bijoux via les médias. Malheureusement, les représentants de la filière diamants naturels ne sont jamais invités, laissant le terrain aux fabricants des diamants de synthèse.
Une étude révèle l’impact social positif de la filière diamant naturel.
La DPA (Diamond Producers Association) a confié une étude à la société Trucost, leader mondial en matière d’évaluation des données et des risques liés au carbone et à l’environnement. Il en ressort que la balance éthique penche fortement du côté du diamant naturel : enrichissement des populations locales, salaires et retombées économiques dans les communautés, accès à l’éducation, à l’eau et à la santé.
L’environnement sans les hommes ?
L’éthique doit aussi prendre en compte les données sociales, et non seulement environnementales. Combien d’êtres humains sont concernés par une activité qui disparaît ? N’est-ce pas une question aussi légitime que celle de l’environnement ? D’après les chiffres de l’étude Trucost, la filière diamant fait vivre des centaines de milliers de personnes dans le monde. Les sociétés minières, à elles seules, emploient 77000 personnes et contractants, principalement en Australie, au Botswana, au Canada, au Lesotho, en Namibie, en Russie, en Afrique du Sud et en Tanzanie. Si les conditions de travail sont difficiles, elles sont extrêmement encadrées. Le code de pratiques du RJC s’applique partout, souvent renforcé par les codes de conduites des sociétés minières elles-mêmes. Les incidents liés à la sécurité sur le lieu de travail des sites membres de la DPA, s’ils sont toujours dramatiques, sont inférieurs aux taux moyens dans d’autres secteurs industriels. La plupart du temps, ils résultent d’un non-respect des règles de sécurité.
Le mauvais bilan carbone du diamant de laboratoire.
Les émissions de gaz à effet de serre constituent l’impact le plus significatif avec une moyenne de 160 kg de CO2 par carat taillé en 2016. Elles restent toutefois 3 fois inférieures aux émissions de CO2 produites par la fabrication d’un carat de diamant de synthèse. Réduire l’empreinte carbone et investir dans les énergies renouvelables restent donc une priorité pour la DPA. La querelle entre le diamant naturel et le diamant de synthèse (de laboratoire) est souvent injustifiée. La filière diamant naturel a de bons atouts à mettre en avant sur les plans éthiques et écologiques et doit le faire savoir.